Marie Laveau est née libre dans le quartier historique de Old French Square à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Elle est la fille de Charles LaVeau, un marchand noir libre d'origine africaine et française, et une femme noire libérée, Marguerite Henry (dite D'Arcantel).
Le 4 août 1819, elle épouse Jacques Paris, un Noir affranchi émigré d'Haïti. Leur acte de mariage est conservé à la cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans, où ils se sont mariés sous la bénédiction du père Capucin Antoine. Jacques Paris est décédé en 1820 dans des circonstances mystérieuses. Marie Laveau était autrefois appelée la veuve de Paris. Il faisait partie d'une grande communauté d'immigrants haïtiens de la Nouvelle-Orléans qui ont fui la révolution haïtienne en 1804. Les nouveaux immigrants se composaient de planteurs blancs et blancs et de milliers d'esclaves, ainsi que de Noirs libres. Ceux d'origine africaine ont contribué à faire revivre le culte vaudou et le monde francophone, qui s'est accompagné de rituels africains et de pratiques ancestrales culturelles dans la communauté noire de la Nouvelle-Orléans.
Après la mort de Jacques Paris, Marie Laveau est devenue coiffeuse à domicile pour de riches familles blanches. Elle avait un amant, un créole blanc d'origine française, Christophe Louis Dumesnil de Glapion, avec qui elle vivra jusqu'à sa mort en 1835. Ils auraient 15 enfants, dont certains porteraient le nom de Paris du mari décédé et d'autres qui auraient reçu le nom de Glapion, notamment Marie Glapion, également prêtresse vaudou, et qui se faisait appeler Marie Laveau comme leur mère après la mort de cette dernière, puis elles furent désignées sous le nom de Marie Laveau II.
Marie Laveau a commencé la divination, l'occultisme et la magie. Elle avait un serpent, qu'elle a appelé Zombi du nom de la divinité africaine. Les traditions orales faisaient partie de son enseignement occulte consistant en un mélange de croyances catholiques, de saints, d'esprits africains et de divers concepts africains. Ses pouvoirs magiques de divination étaient liés à son réseau d'informateurs, qu'elle a développé en travaillant comme coiffeuse pour ses clients (principalement blancs), avec lesquels elle écoutait attentivement leurs potins. Sa renommée était importante et il a traversé les frontières de la Louisiane. Elle était considérée comme une grande prêtresse et une mangue vaudou. Elle s'appelait la reine vaudou. Elle était également propriétaire de la Maison Blanche, un bordel dans lequel des cérémonies secrètes avaient lieu.
Elle a utilisé des pouvoirs magiques pour guérir, effrayer et hypnotiser. Elle distribuait des gris-gris ou des talismans, qui agissaient comme autant de mesures miraculeuses qui permettaient de faire face à toutes les situations.
Marie Laveau, une merveilleuse catholique voyante et fervente, était aussi une grande femme d'affaires. Parmi ses relations d'affaires, elle a fréquenté la Louisiane, comme Rosette Rochon, Jean Lafitte, le spéculateur immobilier Laurent Ursain Guesnon et le leader de la communauté noire Jean-Louis Dolliole.
Marie Laveau est décédée le 15 juin 1881 (certaines sources indiquent 16). Le lendemain, les journaux de la Nouvelle-Orléans ont annoncé que le corps décapité de Marie Laveau avait été découvert au sommet de la tour de sa propre maison. Elle a été enterrée au cimetière Saint Louis n ° 1 à la Nouvelle-Orléans. Peu de temps après sa mort, beaucoup de gens ont vu qu'il avait vu son esprit caché. Une rumeur s'est rapidement répandue que Marie Laveau n'était pas morte. Cependant, la thèse la plus acceptée est que c'est sa propre fille, Marie Glapion, surnom de Marie Laveau II (1827-1895), qui a succédé et a fait semblant d'être sa mère après sa mort, prétendant être elle. Beaucoup croyaient en l'existence d'une femme, une figure mystique éternelle accentuant le mystère du vaudou. Il vit avec ses disciples, la reine vaudou (reine vaudou). Le nom Marie Laveau est étroitement lié à la diffusion du culte vaudou en Louisiane et plus généralement aux États-Unis.
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